Philosophie
L'un des fondements de base du karatedo, l'unité du corps et de l'esprit, fut introduit à l'origine par un moine du nom de Bodhidharma.
Alors qu'il avait commencé à étudier le bouddhisme zen, il remarqua qu'un certain nombre de moines étaient grandement affaiblis ou même succombaient aux conditions difficiles de leur entraînement.
C'est ainsi que Bodhidharma développa une méthode d'entraînement permettant le développement du corps et de l'esprit affirmant du même coup leur caractère indissociable.
Cet entraînement évolua progressivement en une forme d'autodéfense à mains nues puisque les moines étaient souvent confrontés à des bandits et que leur religion leur interdisait d'utiliser des armes.
Initialement, cet art nommé shorinji kempo n'était enseigné qu'aux moines.
Cependant, il se propagea à travers toute la Chine après que les moines furent dispersés et leur temple brûlé.
En 1429, le roi Shohashi d'Okinawa interdit les armes, aidant malgré lui à populariser la pratique de l'autodéfense à mains nues.
Vers la fin des années 1800, la pratique du kempo fut presque complètement éradiquée à la suite du "Boxer Rebellion". Cependant, le kempo avait alors atteint les îles de Ryukyu où il donna naissance au karaté.
Une interdiction similaire par le seigneur de guerre japonais Shimazu renforça encore la popularité de la pratique de l'autodéfense à mains nues et permis d'accroître progressivement son efficacité.
En parallèle, des techniques d'autodéfense contre des sabres utilisant des outils d'agriculture se développèrent.
Le tout donna ainsi progressivement naissance au karaté.